Les événements alarmants survenus récemment dans le quartier de l’Ousse-des-Bois à Pau, où des coups de feu ont été tirés en plein jour, sont une manifestation inquiétante de l’escalade de la violence dans nos quartiers. L’utilisation d’armes automatiques en milieu urbain est un signe clair que les mesures actuelles en matière de sécurité ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Nous sommes arrivés à un point critique où des changements significatifs doivent être apportés pour garantir la sécurité et la tranquillité des citoyens. Il est essentiel de renforcer les capacités d’enquête de la police et de la gendarmerie, non seulement en termes de ressources mais aussi en simplifiant les procédures pour permettre une action rapide et efficace. La réponse de l’État doit être à la mesure de la menace : dissuasive, rapide et intransigeante.
Nous insistons sur la nécessité d’une loi de programmation pour la sécurité et la justice, augmentant significativement le budget et créant des postes supplémentaires. Cette loi devrait également inclure une présomption de légitime défense pour les policiers et gendarmes, leur permettant d’agir avec plus d’assurance et d’efficacité dans des situations de menace grave.
En outre, la politique des peines doit être réformée : Les sanctions doivent être justes, efficaces et dissuasives, protégeant les citoyens et aidant à la réinsertion des condamnés.
La sécurité est un droit fondamental de chaque citoyen, et il est de notre devoir collectif de veiller à ce que ce droit soit respecté. Les événements à Ousse-des-Bois ne sont pas un cas isolé, mais un symptôme d’un problème plus large qui nécessite une action immédiate et déterminée. Nous ne pouvons plus nous permettre de rester passifs face à cette menace croissante.
Pau ne doit pas devenir le Marseille du Sud-Ouest.
François Verrière, Délégué Départemental, Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, 06.67.77.14.53
Nicolas Cresson, Délégué Départemental Adjoint, Membre du Conseil National, 06.10.57.00.73