Les annonces de fermetures de postes d’enseignants pour la rentrée 2025 dans nos écoles rurales sont un coup dur pour de nombreuses communes de la 3ᵉ circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
Orthez, Serres-Sainte-Marie, Bonnut, Aubin, Garlin, Salies-de-Béarn, Gan : toutes ces communes sont touchées, et avec elles, ce sont des familles, des enfants et tout un territoire qui sont directement impactés.
Ces fermetures sont inacceptables.
Elles remettent en cause l’égalité d’accès à l’éducation pour nos enfants, alourdissent les effectifs dans les classes restantes, et mettent en danger l’existence même des écoles rurales. Chacun sait qu’une école qui ferme, c’est un village qui se meurt à petit feu.
- À Garlin, la suppression du poste d’occitan est particulièrement choquante : s’attaquer à notre langue régionale, c’est nier notre identité et priver les enfants d’un lien vivant avec leur culture béarnaise.
- Dans les autres communes, la perte de postes dégradera fortement les conditions d’apprentissage des élèves, notamment dans des écoles où les classes multi-niveaux sont déjà une réalité quotidienne.
Je tiens à exprimer mon soutien total aux maires, aux parents d’élèves, aux enseignants et à tous ceux qui se battent pour garder leurs écoles ouvertes.
L’école est le premier service public d’un village. Sans elle, c’est la désertification rurale qui s’accélère.
J’en appelle aux autorités académiques et au gouvernement : cessez ces décisions injustes qui abandonnent la ruralité.
Nos enfants méritent les mêmes conditions d’apprentissage que ceux des villes.
Je me tiens disponible pour rencontrer les élus et les habitants des communes concernées, et je les accompagnerai dans toutes les démarches utiles pour défendre leur école.
Je resterai pleinement mobilisé pour défendre l’éducation de proximité, la langue occitane, et l’avenir de nos villages.