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David Habib, député socialiste de la 3ᵉ circonscription des Pyrénées-Atlantiques depuis 2002, s’est récemment rendu à la maison d’arrêt de Pau pour une visite organisée en présence des médias. Il prétend aujourd’hui découvrir les conséquences de la surpopulation carcérale. Une posture insincère de la part d’un élu qui a contribué, de manière constante, à l’effondrement de notre politique pénitentiaire.

Durant le quinquennat de François Hollande, dont il était vice-président de l’Assemblée nationale, David Habib a soutenu sans réserve la loi Taubira de 2014, supprimant les peines plancher et favorisant les alternatives à l’incarcération, y compris pour les récidivistes. Il a voté tous les budgets de la Justice entre 2012 et 2017, alors que seulement 1 700 places de prison furent livrées sur les 6 500 promises. Il n’a jamais alerté sur la situation de la maison d’arrêt de Pau, pourtant au cœur de la ville dont une partie relève de notre circonscription.

La maison d’arrêt de Pau affiche aujourd’hui un taux d’occupation de près de 116 %. Matelas au sol, cellules surchargées, personnels épuisés, insécurité constante : ce sont les surveillants qui assurent le fonctionnement quotidien d’un établissement abandonné depuis des années par ceux qui prétendent aujourd’hui s’en émouvoir.

Parmi les causes directes de cette surpopulation, l’immigration tient une place centrale : près de 25 % des détenus en France sont de nationalité étrangère. C’est un fait. Et pourtant, lors du débat de second tour qui m’a opposé à lui, David Habib affirmait ne pas trouver qu’il y ait trop d’immigration en France.

Une telle déclaration, en totale contradiction avec la réalité vécue par nos concitoyens et les chiffres officiels, illustre à quel point David Habib reste prisonnier d’un logiciel idéologique dépassé. On ne peut pas vouloir lutter contre la surpopulation carcérale en refusant de s’attaquer à l’une de ses causes majeures.

Un député en poste depuis 2002, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et soutien actif des gouvernements les plus laxistes de la Ve République, ne peut se contenter de venir aujourd’hui dresser le constat de son propre échec. Il en porte l’entière responsabilité.

Avec le Rassemblement National, NOUS proposons une politique claire et cohérente : création de 20 000 places de prison, expulsion systématique des délinquants étrangers à l’issue de leur peine, rétablissement des peines plancher, renforcement des effectifs pénitentiaires et revalorisation du métier de surveillant.

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